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    le PS

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    Message  Admin Lun 14 Nov - 13:12

    c'est ici
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    Message  Admin Mar 15 Nov - 12:06

    Le candidat Macron au pied de la montagne présidentielle
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    Le candidat Macron au pied de la montagne présidentielle
    L’ancien ministre de l’économie, qui devrait se lancer mercredi 16 novembre, a sur sa route beaucoup d’obstacles.

    LE MONDE | 15.11.2016 à 11h16 |
    Par Cédric Pietralunga


    Après des mois de valse-hésitation, Emmanuel Macron devrait annoncer, mercredi 16 novembre, sa candidature à l’élection présidentielle, comme l’avait révélé Les Echos il y a une semaine.

    Selon nos informations, les principaux soutiens d’En marche !, le mouvement lancé en avril par l’ancien ministre de l’économie, ont été invités ce jour-là à déjeuner avec leur champion. Officiellement pour inaugurer leur nouveau QG de campagne, transféré de la tour Montparnasse vers des bureaux trois fois plus grand du 15e arrondissement. Officieusement pour les informer de sa décision.

    Preuve d’une accélération des horloges, le natif d’Amiens sera le lendemain et vendredi en déplacement à Marseille, ville où il se murmure qu’il pourrait briguer une circonscription lors des législatives. « Il y aura du monde », prévient son entourage.

    Ces derniers jours, des élus proches évoquaient pourtant un Macron encore hésitant. « La décision n’est pas totalement arrêtée », assurait son entourage ce week-end. La faute au livre entamé depuis deux ans, auquel l’ex-étudiant en philosophie a du mal à mettre un point final. La faute surtout au pas de deux entamé entre François Hollande et Manuel Valls pour savoir lequel représentera la gauche de gouvernement à la primaire.

    Griller la politesse à François Hollande

    « Ce n’est pas la même chose pour Macron d’affronter un président qu’il respecte ou un premier ministre qu’il méprise », croit savoir un parlementaire. Preuve de la confusion, certains assurent à l’Elysée que le haut fonctionnaire réfléchit encore à se présenter à la primaire, hypothèse pourtant évacuée avec constance par l’intéressé.

    Selon un sondage BVA publié mardi 15 novembre, Macron serait d’ailleurs perdant à tous les coups s’il participait au scrutin des 22 et 29 janvier : de peu face à François Hollande, avec 49,5 % des voix au second tour ; nettement plus face à Manuel Valls, qui l’emporterait avec 58 % des suffrages.

    Alors, pourquoi se lancer maintenant ? Parce que l’aspirant président a plus à y gagner. En se déclarant avant le premier tour de la primaire de la droite, dimanche 20 novembre, il peut espérer peser sur le scrutin. « Macron candidat, certains électeurs pro-Juppé pourraient rester chez eux et favoriser une victoire de Sarkozy, ce qui lui ouvrirait un boulevard au centre », décrypte un élu, même si François Bayrou se lancerait sans doute aussi.

    De même, griller la politesse à François Hollande, qui refuse d’avancer la date de sa candidature, fixée à début décembre, accentue la pression sur le chef de l’Etat, qui a déjà du mal à repousser Manuel Valls. « Imaginez que les premiers sondages donnent Hollande battu par Macron au premier tour, cela risque de tanguer même chez les hollandais », anticipe un connaisseur du Parti socialiste. Or, Macron veut à tout prix éviter un face-à-face avec son ancien mentor et l’étiquette de Brutus qui va avec.

    Lire aussi :   Comment Valls veut sortir Hollande du jeu

    Mais, malgré son enthousiasme et les presque 96 000 sympathisants d’En marche !, le champion des autocars est loin d’avoir partie gagnée. Dans les sondages, il plafonne pour le moment autour de 15 % à 18 % des intentions de vote au premier tour. Trop peu pour espérer peser : en 2007, François Bayrou avait rallié 18,6 % des suffrages mais le MoDem n’avait finalement obtenu que trois sièges à l’Assemblée – dont le sien – lors des législatives.

    Surtout, l’électorat macroniste est marqué à droite, en tout cas pour le moment. Selon une étude du Cevipof publiée en avril, les soutiens de l’ex-banquier se recrutent « chez les personnes âgées, les retraités, les professions indépendantes, les ménages aux revenus élevés », autant d’électeurs qui risquent de ne pas le suivre une fois le candidat de droite identifié. Même si un tiers des Français disent ne plus avoir d’appartenance partisane. « Macron est le candidat de gauche dont la droite rêve », note le politologue Pascal Perrineau.

    Lire aussi :   Les propositions d’Emmanuel Macron mélangent gauche, droite, neuf et vieux

    « On ne rallie pas 50 % des Français avec des start-uppeurs et des avocats d’affaires, estime un membre du gouvernement. En politique, c’est la demande qui fait l’offre et non l’inverse. Or, Macron ne rencontre pas d’écho dans la société, on parle de lui dans les dîners à Paris, pas sur les marchés. »

    La victoire de Donald Trump jette aussi une ombre sur sa candidature. Macron a beau dire que c’est la preuve que « rien n’est jamais écrit à l’avance », son profil ne correspond pas à l’aspiration à plus d’autorité qui s’en dégage. « Ce qui s’est passé aux Etats-Unis ne sera pas neutre sur les choix des Français, estime Jérôme Fourquet, directeur du département opinion à l’IFOP. Désormais, on va comparer les candidats à Merkel mais aussi à Trump et à Poutine. Cela peut donner une prime à un certain profil psychologique. » Comprendre : à 38 ans, le novice de la politique pourrait en pâtir.

    « Macron est à rebours de l’histoire, assure Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice (PS) de Paris et candidate à la primaire. Aujourd’hui, le vote est antimondialisation, antilibéralisation, antiestablishment. Et le centrisme a toujours été faible en période de tension. »

    Cohn-Bendit pourrait le soutenir

    Calcul ou fébrilité, Macron rééquilibe en tout cas son discours depuis quelques semaines. Après la victoire de Trump, il a assuré entendre la « demande de protection et de respect du sentiment populaire ». Accusé d’être « antisocial », il martèle ne pas vouloir « la loi de la jungle ». Certes, il veut assouplir les 35 heures, mais il promet aussi de faire bénéficier de l’assurance chômage les salariés qui démissionnent ou de moduler à la carte l’âge de départ à la retraite.

    Cela suffira-t-il à convaincre davantage d’élus de le suivre, élément essentiel pour faire campagne ? « Pour l’instant, j’ai du mal à voir ce qui est de gauche chez lui », a répondu Emmanuelle Cosse, lundi sur France Info, repoussant les avances de M. Macron aux écologistes. Seul Daniel Cohn-Bendit se dit prêt à le soutenir en cas de victoire de Sarkozy à la primaire.

    De même, le centre le dédaigne. Macron a tenté de séduire François Bayrou lors d’une étape du Tour de France, à Pau, le 9 juillet, mais le vieux lion du centre n’entend pas partager son point d’eau avec un « hologramme » aux mains des « puissances de l’argent ». Quant aux socialistes, la plupart sont pour l’instant tétanisés à l’idée de perdre l’investiture du PS en cas de ralliement à En marche !. Sur la ligne de départ mais encore loin de l’arrivée, en somme.

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    Cédric Pietralunga
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    Message  Admin Mer 16 Nov - 20:35

    ca y'est, le macron prend le car de la présidentiel Laughing

    zaama il a été en seine saint denis dans un centre de formation, mais le hic, seul les journalistes étaient admis dans la salle Laughing


    Comment la candidature Macron bouleverse l'équilibre politique à gauche

    Le 16.11.2016 à 13h10 | Mis à jour le 16.11.2016 à 15h09

    Emmanuel Macron est désormais candidat à l'élection présidentielle. A gauche, cette candidature bouleverse l'équilibre politique au sein du trio Macron-Valls-Hollande. Macron candidat, l'espace d'une candidature Valls qui empêcherait Hollande de l'être se réduit presque à néant. Explications.



    "J’ai fait le chemin de la province à Paris". Au fond, s’il n’y avait qu’une formule à retenir de la déclaration de candidature d’Emmanuel Macron, ce serait celle-ci, qui dit un politique comme la France les a toujours aimés. Macron est un personnage de roman, à l’image de celui que célébrait François Mauriac dans son bloc-notes, dans la France des années 50, une France déjà en demande de modernité et de tradition. l'écho est perceptible, d'autant qu'en 2016, Macron est à la fois traditionnel et moderne.

    Moderne en ce qu’il dénonce les maux dont les Français disent souffrir. Notamment l’insupportable mainmise sur les pouvoirs et les privilèges par ce qu’ils vivent comme une élite coupée de leurs sentiments, qui se partage le pouvoir au gré des alternances gauche-droite, sans jamais parvenir à réussir et préparer la France au siècle qui vient de s’ouvrir.

    Dans son genre, Macron refuse toutes les étranges défaites, passées, présentes et à venir, les reniements et les renoncements. Il est l’unisson de tous les mouvements et figures qui ont émergé, ces dernières années, à droite comme à gauche, dans toutes les démocraties en crise, en France, en Espagne, en Italie, en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis… Sauf que Macron, contrairement à toutes les forces populistes ou réactionnaires, de gauche comme de droite, est le premier à préempter cet état d’esprit de l’opinion au nom d’une gauche de gouvernement. Anti-système, oui, mais réaliste, raisonnable et modéré. Ni Mélenchon, ni Hamon, mais Macron.
    Le paradoxe Macron

    Macron est paradoxal en ce qu’il est un candidat anti-système venu de la gauche de gouvernement, et qui entend continuer d’être l’incarnation de la gauche de gouvernement. Cette candidature est une sorte de révolution française, qui est à la fois Trump et anti-Trump.

    Macron est Trump en ce que l’ancien ministre a tiré les leçons de la défaite d’Hillary Clinton aux Etats-Unis, constatant qu’un système usé, figé, ancien, « clanique » a volé en éclats sous les coups de Trump, tant au Parti Républicain qu’au Parti démocrate, et s’est disloqué parce qu’il ne portait aucune garantie de protection. Il n’est pas anodin que Macron ait dit et répété qu’il fallait davantage de « protections », dans tous les domaines, dans une France inquiète, angoissée, apeurée même parfois… Et il est anti-Trump en ce qu’il propose aux Français qui n’en peuvent plus de ce qu’ils jugent être un système qui ne se préoccupe pas d’eux et de leur demande de protection, une voie qui n’est pas celle de la corbynisation à la Mélenchon ou de la droitisation à la Fillon ou Sarkozy, voire pire avec Marine Le Pen.

    Macron est le candidat d’une certaine tradition française en politique. Une figure intemporelle en somme. On ne comprend pas le personnage, et l’écho qu’il suscite, si l’on se refuse à considérer qu’il se vit non comme un produit du système, mais comme un produit qui estime s'être fait dans le système contre le système. Macron, le petit provincial monté à Paris, a vécu ce que vivent tous les enfants de la petite bourgeoisie de province montant à la capitale depuis deux siècles: le sentiment d’être un déraciné dans un monde d’héritiers, de fils d’archevêques, qui vous cooptent à raison d’une proclamation du reniement à vos racines.

    La bourgeoisie d’Etat n'offre ses privilèges qu'aux roturiers de province qu’après humiliation et amende honorable. Et gare à celui qui prend la carte, en use dans l’attente du moment où il pourra s’affranchir, puis décide de la déchirer parce qu’il préfère être le premier dans son village que le second à Rome, croulant sous les privilèges et prébendes.

    Il suffit de contempler le chœur des sycophantes accusant Emmanuel Macron de "trahison", qui s’identifient finalement à ces héritiers de la bourgeoisie d’Etat et à ses pièces rapportées, qui ont accepté de subir la loi du système pour intégrer. A l’image, par exemple, de Manuel Valls, qui s’est fait voler par Emmanuel Macron stratégie, projet et transgression politique. En vérité, Manuel Valls est le grand perdant de la candidature Macron.
    Valls dans le rôle de la bonne du curé

    Macron est candidat. Hollande veut toujours l’être. Et Manuel Valls risque de finir dans le rôle de la bonne du curé, « j’voudrais, mais j’peux point ». L’empêchement c’est maintenant, mais pas dans le sens qu’il espérait indiquer depuis deux semaines.

    Les rebondissements de la Primaire LR, avec l’épisode le retour du Fillon, la chute de Juppé et l’inconnue Sarkozy,  ont pour vertu de rendre invisibles les coups de dague et poisons que sont prêts à s’infliger les socialistes entre eux. En ce début de semaine, par exemple, le bruit courait qu’un appel d’élus pro-Valls se préparait, appel destiné à supplier François Hollande de se retirer de la compétition au profit de Manuel Valls. De quoi agiter la planète socialiste en tous sens. Durant une sortie d’hémicycle, à l’Assemblée nationale, le Premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, a mis en garde Manuel Valls contre les dangers de la stratégie d’empêchement qu’il poursuit ostensiblement, notamment depuis son discours de Tours.

    Le Premier ministre est désormais prévenu des dangers encourus à tenter de persévérer dans l’empêchement de la candidature Hollande: si le président sortant est placé dans l’hallucinante position de ne pouvoir solliciter un second mandat, contraint même de renoncer à la Primaire du PS, alors il livrera le nom du coupable en place publique. Il dira que Manuel Valls, Premier ministre qu’il a nommé, protégé, encouragé, l’a trahi. Ides de Mars à l’Elysée, acte 2. Après Brutus, Cassius. Le dernier carré des fidèles en Parti socialiste en serait à ce point ébranlé que le risque d’une défaite du candidat Valls à la Primaire en serait accru. Même face à Arnaud Montebourg.

    Evaluons la situation: la candidature Macron vide de sens une candidature Valls qui entendrait imposer la sienne en empêchant François Hollande. Le chef du gouvernement est doublement prisonnier. D’une part, d’un candidat qui lui a tout volé, projet, stratégie, rupture, transgression. D’autre part, d’un président auquel son destin est nécessairement subordonné, puisque l’attaquer, ce serait se suicider par dommage collatéral.


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